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5 oeuvres d’art dérobées et retrouvées à voir en Europe

5 oeuvres d’art dérobées et retrouvées à voir en Europe

Deux tableaux de Van Gogh volés en 2002 au Musée Van Gogh à Amsterdam viennent d’être retrouvés près de Naples. Le vol d’œuvres d’art est un acte malheureusement très répandu depuis des siècles et plusieurs pièces semblent s’être envolées pour toujours. Musement vous propose de découvrir cinq œuvres dérobées qui ont fini par être retrouvées !

C’était un soir de décembre comme les autres au Musée Van Gogh à Amsterdam. La nuit tombait paisiblement quand tout à coup le verre a volé en éclat, déclenchant promptement l’alarme. Mais il était déjà trop tard, Octave Durham dit « le singe » et son complice avaient déjà pris la fuite, emportant dans leur course folle deux œuvres de l’artiste-peintre néerlandais : « Vue de la mer de Scheveningen » (1882) et « Sortie de l’église de Nuenen » (1884-1885). Les traces ADN retrouvées sur place ont permis aux autorités d’arrêter les voleurs mais les œuvres n’avaient jamais été récupérées. 

14 ans plus tard nous voici en Italie, à Castellamare de Stabia, près de Naples. C’est lors d’une perquisition dans la maison d’un trafiquant de drogue de la Camorra que la Police découvre les peintures, soigneusement enveloppées dans des tissus de coton.  


Sortie de l’Eglise de Nuenen, Vincent Van Gogh, 1884

Non, il ne s’agit pas d’un nouveau film de James Bond où de la dernière intrigue d’un Dan Brown. Le 30 septembre 2016, le police a classé une affaire considérée par le FBI comme l’une des plus grosses affaires de vol d’œuvre d’art du monde. Bientôt, les deux chefs d’œuvre de l'artiste reprendront leur place parmi la somptueuse collection permanente du Musée Van Gogh à Amsterdam

Le trafic d’œuvres d’art est l’une des formes de trafic les plus importantes depuis des siècles. Chaque année, de nombreuses maisons privées, églises et musées sont victimes de braquages. Certaines affaires n’ont jamais été résolues mais tout peut arriver ! Comme le prouve cette affaire, il faut toujours rester positif. Voici 5 œuvres d’art dérobées (puis retrouvées) ainsi que les lieux où l’on peut les admirer. 


« La Dame à l’hermine », Leonardo Da Vinci, 1489-1490

La Dame à l’hermine : Des bureaux d’Hitler à Hanz

« La Dame à l’hermine » de Leonardo Da Vinci dépeint une femme noble, élégamment vêtue berçant une petite hermine. L’identité de cette dame apparaît incontestable. Il s’agirait de Cecilia Gallerani, la jeune amante de Ludovico Sforza, Duc de Milan. Aujourd’hui, l’œuvre est exposée au Château Wawel à Cracovie. Elle fut un temps exposée au Musée Czartoryski avant que les Nazis ne s’en empare en 1939. Un an plus tard, Hitler autorisa Hans Frank -ex gouverneur de Pologne surnommé à juste titre « le bourreau de Pologne »- à accrocher l’œuvre dans son bureau. En 1945, quand les troupes russes ont envahi la Pologne, Frank s’est enfuit avec l’œuvre dans sa maison à Munich. Les alliés finiront par récupérer la peinture pendant la capture de Frank. 

 

Château Wawel

Wawel 5, 31-001 Cracovie, Pologne

+48 12 422 51 55

Du mardi au vendredi : 9h30/17h00

Samedi et dimanche : 10h00/17h00

Fermé le lundi

Réservez dès maintenant vos billets pour le Château Wawel et découvrez « La Dame à l’hermine ». 


« Le cri » d’Edvard Munch, 1910

Le Cri de Munch : dérobée en 50 secondes 

Il existe quatre versions de l’œuvre « Le cri » de Munch, l’une des images les plus emblématiques de tous les temps ! L’une d’elle a été dérobée … deux fois ! L’œuvre dépeint l’artiste lui-même, transfiguré dans un cri perçant, symbolisant l’homme moderne emporté par une crise d’angoisse existentielle. L’œuvre fut dérobée pour la première fois en février 1994, arrachée du mur du Musée Munch à Oslo en 50 secondes seulement. Plus tard, les voleurs exigèrent une rançon d’un million de dollar mais ils ont finalement été rattrapés pendant une opération secrète dans laquelle deux agents de police se sont déguisés en antiquaires intéressés par l’acquisition de la peinture. En 2004, l’œuvre fut dérobée une seconde fois lors d’un braquage armé. Elle finira par être récupérée avant d’être restaurée pour gommer quelques dégâts causés par l’humidité. Aujourd’hui, « Le cri » réside toujours au Musée Munch qui a renforcé sa politique de sécurité. 

Musée Munch

Tøyengata 53, 0578 Oslo, Norway

+47 23 49 35 00

Lundi au dimanche: 10h00 – 16h00

Entrée gratuite


« Portrait du Duc de Wellington » par Francisco Goya, 1812-1814

Le Duc de Wellington et le chauffeur de bus 

Le 21 août 1961, Kempton Bunton pénétra par une fenêtre dans la « National Gallery » à Londres et déroba le célèbre portrait de Goya. Ce conducteur de bus à la retraite, scandalisé par l’achat de cette œuvre à 140 000 £ par l’Etat, décida de la voler pour réclamer une rançon de … 140 000 £ afin de la reverser aux pauvres et aux personnes âgées. Après quatre ans d’enquête, Bunton fini par se livrer à la police. Aujourd’hui on peut admirer l’œuvre à la National Gallery de Londres. En 2012, il sera révélé au grand jour que le voleur fut en réalité le fils de kempton Bunton, John.

National Gallery Trafalgar Square, London WC2N 5DN, Regno Unito

Du lundi au dimanche de 10h00 à 18h00

Venerdì dalle 10 alle 21

Entrée libre


« Jacob de Gheyn III » de Rembrandt, 1596

 

Jacob de Gheyn III de Rembrandt : La peinture la plus volée ! 

Le « Portrait de Jacob de Gheyn III » de Rembrandt est considéré comme la toile la plus dérobée avec à son actif quatre vols depuis 1966. La taille réduite ce tableau (29.9×24,9cm) est sans doute un des facteurs expliquant sa popularité auprès des trafiquants. Retrouvé dans une gare, un taxi, ou sur une bicyclette, il a toujours été restitué de façon anonyme et on peut continuer de l’admirer à la Dulwich Picture Gallery à Londres. 

Dulwich Picture Gallery 

Gallery Rd, Southwark SE21 7AD, United Kingdom

Mardi au dimanche : 10h00/17h00

Réservez vos billets ici


« La Joconde » de Leonard de Vinci, 1503-1504

La Joconde appartient à l'Italie ! 

Pour la disparition du plus célèbre tableau du monde, des personnalités telles que Pablo Picasso, ou Guillaume Apollinaire (cinq jours de prison) furent inculpés et mis en cause. Beaucoup moins connu le véritable auteur du méfait était un peintre en bâtiment qui, après s’être caché dans un placard à balai, avait subtilisé La Joconde de Leonardo de Vinci en l’enroulant sous son manteau. Vincenzo Peruggia était un illuminé nationaliste italien qui justifia son acte par un retour de l’œuvre dans son pays d’origine, affirmant que celle-ci avait été spoliée par la France. Mauvais en histoire, (La Joconde avait été achetée par le roi François Ier à De Vinci pour la somme de 4000 écus), il était également un piètre receleur et c’est en tentant de revendre la toile au Musée de Florence qu’il se fit cueillir.

Musée du Louvre, 75001 Paris

Du lundi au dimanche de 9h00 à 18h00

Le vendredi de 9h00 à 22h00

Fermé le mardi 

Cliquez ici pour réserver vos billets ! 

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